Four Seasons Aussie

Four Seasons Aussie Berger Australien

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Les Chiens Visiteurs

Le chien partage depuis plus de 15.000 ans son existence avec la nôtre. Le fruit de cette longue cohabitation, une relation forte et profonde, permet des échanges privilégiés.

Grâce à l’École du chiot (activité dispensée dans les clubs canins de la SCC), les maîtres peuvent préparer une cohabitation harmonieuse. Grâce à la Méthode Naturelle ils peuvent éduquer de manière éthologique dans la complicité et la douceur.

Forts de ces expériences, il nous faut maintenant franchir un nouveau cap afin d’utiliser le chien dans des nouveaux secteurs d’intervention tels que la pédiatrie, la psychiatrie, les activités pédagogiques, etc…

En effet, des bienfaits ont été constatés et prouvés scientifiquement sur les plans physiques, psychologiques et sociaux avec des effets à court terme et à long terme, dans les hôpitaux et les maisons de retraite en tant qu’auxiliaire de santé humaine, dans les écoles pour la pédagogie liée au vivant et la prévention des morsures, dans les quartiers défavorisés pour apprendre aux jeunes la communication et le respect de l’autre.

Sans compter que c’est à travers ce type d’utilisation du chien « visiteur » que la cynophilie obtient une très bonne image de marque.

Vous en serez les Ambassadeurs.

Historique :

On ne peut parler de « Chiens Visiteurs » sans aborder, même de manière succincte, l’historique de la Thérapie Facilitée ou Assistée par les Animaux (TFA ou TAA) qui n’est pas si ancienne que cela. Nos voisins anglo-saxons, eux, utilisent plutôt le terme de zoothérapie.

La première trace remonte en 1792, justement en Angleterre, dans une institution pour malades mentaux où de petits animaux (poules, lapins…) sont utilisés afin de leur rendre un minimum de confiance en eux-mêmes en leur apprenant à prendre soin d’eux.

En 1867 à Biesfield, en Allemagne, les animaux sont utilisés avec les épileptiques car leur présence était considérée comme bénéfique.


Plus récemment, durant la seconde guerre mondiale, les pilotes blessés et convalescents de l’Air Force furent soignés par la Croix-Rouge américaine dans un centre de l’état de New York, à Pawling, où l’on notait la présence d’animaux (bétail, chevaux, volaille..). Ceux-ci les aidaient à se remettre de leur état.

Mais c’est le professeur de psychiatrie et psychologue pour enfants, Boris LEVINSON, qui, à la fin des années 1950, avec l’aide involontaire de son chien Jingles, présent accidentellement lors d’une consultation à son bureau, évita l’internement de Johnny, un enfant quasiment autiste. En effet, celui-ci sortit de son mutisme pour s’occuper du chien. En renouvelant les visites, l’état de l’enfant s’améliora au point qu’il n’eut pas besoin d’être interné.

Une nouvelle thérapie venait de voir le jour.


À partir de là, les expériences allèrent en augmentant et en se diversifiant de par leur secteur d’intervention : psychiatrie, personnes âgées, réinsertion, milieu carcéral, aide à la rééducation fonctionnelle, pédiatrie, relaxation, activités pédagogiques, etc.

Mais l’animal n’est pas un médicament, ni un thérapeute à part entière. Pour le psychiatre Marcos EINIS «L’animal de compagnie est médiateur, substitut et aussi « cothérapeute »».

On peut ainsi dire qu’il est thérapeute malgré lui.

Il nous faut maintenant faire un nouveau pas en avant à la rencontre des humains et utiliser ainsi le chien pour les bénéfices qu’il peut leur apporter lors de visites à domicile ou en institution. Ceux-ci sont nombreux, tant sur le plan physique que psychologique ou social.


Sur le plan physique, on observe une diminution de la pression sanguine et du rythme cardiaque chez les personnes contemplant un animal, une diminution de l’ordre de 50% des problèmes mineurs de santé chez les possesseurs d’animaux, une diminution des taux de cholestérol, des triglycérides, etc.

Sur le plan psychologique, on peut noter une diminution du stress quotidien, un effet anti-dépresseur, car le chien est un dérivatif à l’angoisse, à l’ennui.

Dans les écoles :

Le but recherché sera principalement pédagogique et devra être traité en collaboration avec le corps enseignant. Il est tout à fait possible d’animer un cours théorique sur le chien par de la pratique : comment aborder un chien, comment décoder ses attitudes, comment éviter les morsures dont les enfants sont malheureusement les premières victimes.


À quand l’intégration au programme scolaire ?

Il est aussi possible de faire des démonstrations de certaines activités canines comme l’Agility ou l’Obérythmée. Cela permettra de sensibiliser un public jeune et d’en tirer des bénéfices certains de part et d’autre. Le chien est un merveilleux compagnon de jeu pour l’enfant, un auditeur infatigable. Il est utile dans son développement psychoaffectif et peut même être un substitut de frère ou de sœur.

Dans les centres médicaux-sociaux, les maisons de retraites :

Le chien est un visiteur très attendu qui emmène un peu de joie et de réconfort à des personnes qui ne demandent que cela. Il participe même au maintient de la condition physique de par les mouvements qu’il leur fait faire. De nombreux souvenirs remontent aussi à la surface, ce qui est bien pour le travail de la mémoire. Mais c’est toujours avec autant de regrets que les résidents voient s’en aller leurs amis à quatre pattes… Ils attendent déjà avec impatience la prochaine visite qui sera à nouveau synonyme de Bonheur!

Dans les hôpitaux :


Même si l’accès est plus difficile, le chien peut être un excellent auxiliaire. Il a son rôle en tant que médiateur thérapeutique en psychiatrie par exemple. Il peut aussi participer à la rééducation, au bien-être des personnes hospitalisées, etc. Les principales réticences viennent du fait de l’hygiène mais c’est un vrai-faux problème car il existe des solutions pour garantir celle-ci. De plus, avec le recul, on s’aperçoit du très faible risque par rapport à tous les bénéfices apportés.

Source : CNEAC - Commission Nationale Education et Activités Cynophiles